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Au 1er janvier 2019, les femmes représentaient 3,6% de la population carcérale française. Seule deux prisons leur sont entièrement réservées : le centre pénitentiaire de Rennes et la maison d’arrêt de Versailles.

La majeure partie des femmes est donc incarcérée dans des « quartiers femmes » de prisons pour hommes. 


Avec 2 548 places opérationnelles pour 2 534 détenues, elles semblent moins exposées aux conséquences de la surpopulation carcérale. Pourtant, ces chiffres masquent d’importantes disparités et la surpopulation est problématique dans les quartiers pour femmes de nombreuses maisons d’arrêt : à Nîmes (50 détenues pour 24 places, taux d’occupation : 208%), Faa’a Nuutania (25 détenues pour 14 places : 179%), Strasbourg (33 détenues pour 33 places : 174%), Bordeaux (173%), Limoges (164%), Fresnes (163%), Saintes (160%), etc.


L’article D.357 du code de procédure pénale dispose : « La propreté est exigée de tous les détenus. Les facilités et le temps convenables leur sont accordés pour qu’ils procèdent quotidiennement à leurs soins de propreté. Une trousse de toilette comprenant des produits d’hygiène corporelle est fournie à tout entrant provenant de l’état de liberté. Le renouvellement en est assuré pour les détenus dont les ressources sont insuffisantes ».

Les récentes observations de la section française

de l’Observatoire internationale des prisons

sont sans équivoques sur le sujet

Bien que leur mise à disposition soit imposée par la loi, ces « Kits d’hygiène » sont peu ou pas renouvelés. Leur manque plonge les détenues, notamment les plus précaires, dans une situation de détresse tant du point de vue de leur hygiène corporelle et gynécologique que du point de vue de leur dignité, de leur estime d’elle-même et de leur santé.

Les méthodes substitutives qu’elles utilisent les rendent sujettes à une multitude d’infections gynécologiques.

Elles ont perdu ce droit en devenant les victimes d’une gestion

pénitentiaire fondée sur une logique économique au préjudice des justiciables.

. . Participer à sensibiliser durablement

    sur les conditions d’hygiène

    des femmes en situation précaire

    par une communication régulière

. Créer des partenariats avec

  des prisons et des centres sociaux

. Fournir bénévolement

  et gratuitement des kits

  d’hygiène intime et corporelle

. Recruter des bénévoles

. Récolter des fonds

Modalités organisationnelles

Les modalités d’action de l’association sont propres à chaque établissement : ils peuvent, au choix, se voir fournir des produits ou choisir de recevoir les bénévoles afin qu’ils effectuent eux-mêmes la distribution.

Chaque établissement bénéficie d’une information complète sur le fonctionnement, l’organisation et l’évolution de l’association et de ses missions.

Une analyse précise des besoins de chaque établissement d’intervention est réalisée au préalable par les gérants de l’association, en collaboration avec les gérants des établissements, afin d’agir de la manière la plus effective possible sur les conditions de vie des femmes et combler au mieux leurs besoins.